M. de Saint-Michel
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Demain l’été demain le soleil ivre mais sauras-tu retrouver le chemin de la jeunesse où l’amour seul fait vivre quel souvenir te prendra par la main en vain bientôt les rayons des vacances les mille miels brûlants et ce parfum qu’essaime le mistral magnificences ô vrai bonheur ton cœur n’est-il défunt que fait l’azur penses-tu lor
Minuit meurt décembre comme nous mourrons c’est tout voici janvier et l’hiver il fait froid il fait deuil où es-tu jeunesse loin là-bas perdue à jamais silence solitude le bonheur sous la terre dans la tombe bientôt la fin l’oubli noir qu’as-tu accompli rien la vie est passée néant néant encore un peu puis l’absence *****
L’éventail vole à tous les vents. au silence des morts, un parfum de glycine épouse le sentier. (vos bonheurs décevants fuient devant la fièvre assassine !) « de braise est juillet » dit soudain la veuve aux yeux d’onyx dont le regard traverse les rêves que jadis cacha dans son jardin. sa voix n’est-elle controverse? assurément. auss
En joue et que l’heure enfin se déchire ici l’ire la colère fabuleuse toujours aux aguets dont tremblent carcasses et muguets roses jonquilles scabieuses foin de ces petites âmes obséquieuses à genoux salopes au mitan des mouroirs-avortoirs des abattoirs sous les nuées qui enlinceulent tant de baudruches jetons renégats et peluches dans
Loin de toute sirène dont le miel est trompeur dont le ciel est dupeur chante la muse reine elle affirme crûment l’ère contemporaine n’être qu’un excrément aussi arrache-t-elle la chair qui s’y attelle ô voix flamme-diamant *****
Ta beauté c’est le ciel où le soleil se noie c’est le parfum qui rêve à l’apogée du temps c’est le bonheur ravi par l’aigle de la joie c’est la fièvre des blés que cravache l’autan ta beauté c’est le cri arraché à l’absence c’est le miel de l’été ensemençant l’hiver c’est la légende écrite avec l’or du sil
L’alliciante dont on ne sait vraiment si elle est belle marche sur les feuilles mortes du temps avec dans les yeux la lumière des étoiles daignant à peine considérer tous ceux qu’elle méduse l’alliciante dont on chercherait en vain à connaître l’âge se vêt de poussière et de cendre mais pourtant rayonne d’une insolente joie deva